La transmission des savoirs est aujourd’hui un enjeu majeur pour toutes les organisations confrontées au turnover élevé, aux départs en retraite, ou aux mobilités internes et externes.
Ce défi est crucial, car il conditionne directement la pérennité et la performance de l’entreprise. Comment sécuriser efficacement ce capital précieux que représentent les compétences ?
Voici les clés d’une démarche réussie :
Pourquoi investir dans la transmission des savoirs ?
La transmission des savoirs n’est pas simplement un enjeu de gestion des ressources humaines, c’est une véritable stratégie pour assurer la continuité et la performance de l’organisation. Comme le souligne Christophe Leparq, Directeur de l’agence Adesidées RH :
« Dans un contexte où les départs se multiplient, il est essentiel d’expliciter et de transmettre efficacement les savoirs critiques pour préserver la compétitivité de l’entreprise. »
Une approche fondée sur les sciences cognitives
Michel Lebelle, ingénieur cogniticien et expert en innovations RH, recommande une approche méthodologique rigoureuse basée sur les sciences cognitives.
« Plus de 60 % des savoirs détenus par les experts sont inconscients. C’est pourquoi il est crucial d’utiliser des techniques spécifiques, comme l’entretien d’explicitation, pour révéler ces connaissances cachées et les transmettre efficacement aux successeurs », précise-t-il.
Cette démarche permet d’aller au-delà de la transmission traditionnelle en révélant la richesse des connaissances implicites que les collaborateurs eux-mêmes ignorent souvent détenir.
Adapter la transmission à la complexité des postes
La transmission doit être adaptée aux spécificités et à la complexité de chaque métier. Sabine Desclides, Directrice des Ressources Humaines à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), souligne cette nécessité :
« Nous avons appliqué cette méthode à des métiers variés, de l’administration RH à des métiers de recherche très spécialisés.
À chaque fois, la cartographie des savoirs réels a permis de mettre en lumière des écarts significatifs entre les perceptions des managers et celles des collaborateurs, facilitant ainsi une restructuration plus efficace des postes et des missions. »
L’importance d’anticiper la transmission
L’anticipation est une clé essentielle du succès de la transmission. Comme le précise Michel Lebelle : « Anticiper de 6 à 8 mois permet de réduire considérablement le temps nécessaire à la montée en compétences. Nous avons observé qu’avec une démarche structurée, le temps d’intégration peut passer de 18 à 3 mois seulement. » Cette anticipation permet non seulement une transmission efficace, mais aussi une meilleure intégration et performance du successeur.
Des bénéfices concrets pour votre organisation
Christophe Leparq, Directeur d’Adesidées RH, relève que la cartographie précise des savoirs offre des bénéfices tangibles à l’organisation : « Ce travail permet non seulement une montée en compétence accélérée, mais révèle également des leviers d’amélioration dans l’organisation du travail au quotidien. »
En structurant clairement les interactions et en sécurisant les compétences clés, l’organisation gagne en efficacité et en performance globale.
Vers une gouvernance proactive des savoirs
Mettre en place une gouvernance des savoirs est aujourd’hui indispensable pour toute organisation souhaitant maintenir sa compétitivité. Comme le souligne Michel Lebelle : « La transmission des savoirs est un investissement stratégique indispensable pour sécuriser et valoriser durablement les compétences de votre organisation. »
Si vous souhaitez structurer la transmission des savoirs dans votre entreprise, contactez l’agence Adesidées RH pour échanger avec nos experts et construire ensemble une stratégie adaptée à vos enjeux.
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