En quoi consiste le Off ? Quel petit « plus » cela vous apporte-t-il ? Comment êtes-vous devenu présidente du Off et quel est votre rôle ?
L’idée première du « off » était d’essayer d’imaginer des événements à intercaler entre les événements du Club, des moments privilégiés et informels pour se rencontrer entre pairs. Nous voulions essayer de réunir les membres, mais pas seulement : nous avons aussi fait participé des partenaires et des personnes croisées lors des heureux événements organisés par DécidRH. Le but n’était pas d’organiser des réunions de travail mais de proposer des moments conviviaux tout en restant professionnel. Ils se devaient d’être décalés et nourri d’autodérision (le terme de off est à prendre au second degré !)
Lors de notre réflexion sur ce que devait devenir ce off, l’idée était de mettre en place une sorte de soupape entre notre sphère professionnel et notre sphère privée car l’on a pas forcément envie de parler travail en rentrant chez soi. Différentes formes nous sont alors apparues naturellement : un apéritif, un moment littéraire, une pièce de théâtre… en bref créer une occasion de se retrouver, chacun avec ses émotions, ses problématiques éventuelles, sa bonne humeur. Le off doit être considéré comme une bouffée d’oxygène, sans contraintes, entre homologues et n’a aucune autre prétention !
Je n’ai pas été élue Présidente du Off. Tout est né d’une discussion entre les membres d’un des copil de DécidRH. Après la réunion, nous nous sommes retrouvés autour d’un verre et nous sommes rendus compte que ce type de moment était vraiment sympathique. Nous avons donc sorti nos agendas et avons fixé un nouveau rendez-vous pour se retrouver. J’ai donc été plus ou moins désignée comme l’organisatrice et ai depuis conservé ce rôle. Je peux déjà vous dire que j’ai déjà un projet d’événement off à soumettre…
Vous avez reçu, l’année dernière, le 3e prix de l’Hu.Mour. Comment avez-vous reçu ce prix ? Qu’avez-vous ressenti à sa réception ?
J’ai vraiment été très surprise lorsque j’ai appris que j’étais nominée ! Je ne pensais pas avoir été dénoncée. Je m’étais un peu glissée dans l’organisation des sessions précédentes et j’ai toujours aimé le concept. J’ai donc ressenti beaucoup de fierté. L’humour est pour moi une qualité humaine très importante. On est amené, dans notre carrière, à recevoir parfois des distinctions mais celle-ci me plaît plus que les autres car elle me correspond réellement.
Souhaitez-vous dénoncer quelqu’un cette année ? Pourriez-vous nous donner quelques arguments pour donner envie à tout le monde de dénoncer son DRH ou son homologue ?
Je pense à quelqu’un, oui, cette année et vais très certainement la dénoncer ! Je trouve vraiment que cette démarche est intéressante car elle permet plusieurs choses. Elle permet tout d’abord de réfléchir aux qualités rencontrées auprès d’homologues ou de collaborateurs au-delà des compétences métiers. On peut ainsi montrer un aspect supplémentaire d’une personnalité. Elle permet surtout de militer pour l’humour dans nos vies professionnelles. Je suis convaincue, en effet, que face aux difficultés rencontrées tous les jours dans notre métier, le recul et l’humour demeurent LA solution. C’est une compétence qui permettrait à de nombreux DRH de sortir de certaines de ces difficultés !
Au-delà de ces titres, Nathalie Liébert est avant tout Directrice des Ressources Humaines de VWR INTERNATIONAL. Pour en savoir un peu plus sur elle, la revue Personnel (mars-avril 2017) a publié un bel article consultable ici.
Si vous aussi, vous pensez à un décideur conjuguant professionnalisme, humilité et amour, aidez-nous à les démasquer en cliquant ici !
Propos recueillis par Emilie Gaudin.
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