décidRH attaque sa 15e année d’activités ! Afin de toujours rester en phase avec le marché RH et disposer d’une vision d’avance, il est doté d’une gouvernance appelée « comité de pilotage ». Composé de décideurs RH de tous les horizons (privé, public, coopérative…), il se réunit tous les trimestres pour identifier les sujets ou les intervenants de nos événements.
Sabine Desclides, DRH de l’IRD, est membre décidRH depuis longtemps, elle a rejoint le Copil cette année et nous en dit plus sur sa vision des ressources humaines et du Club le plus sympa de la planète !
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
J’ai un parcours professionnel essentiellement orienté ressources humaines, qui sont pour moi plus qu’un métier : une passion. J’ai œuvré dans des structures diverses et variées, allant du privé au public, mais toujours dans des fonctions RH avec une connotation internationale.
Je suis diplômée de psychologie du travail et ma première expérience s’est déroulée dans le groupe DHL, dans le transport international. J’ai exercé pendant 9 ans des fonctions de chargée de recrutement, de développement des compétences puis de responsable formation. J’ai ensuite rejoint un cabinet de conseil en transition RH, Right Management. A l’issue de cette expérience, j’avais vraiment le souhait de retourner en entreprise, sur des fonctions généralistes. Je suis donc retournée en formation à la faculté d’Aix en Provence, faire un troisième cycle RH et Droit social. Je suis rentrée par la suite à la RTM (Régie des Transports de Marseille), qui est un EPIC (Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial) où j’ai exercé pendant 9 ans des fonctions de DRH adjointe.
Depuis maintenant 5 ans, je suis DRH de l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement), qui est un établissement public, à caractère scientifique et technologique. C’est de la fonction publique d’Etat, sous double tutelle, du ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères et ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Nous faisons de la recherche pluridisciplinaire, qui a pour vocation de servir le développement des populations des pays des Suds. Nous visons des objectifs de développement durable notamment. Cela va des sciences sociales, à la santé, en passant par des sciences plus techniques mais toujours orienté pour le développement des Hommes et des Femmes du sud.
En tant que décideur RH :
- Si vous étiez une devise ?
Si j’étais une devise, je pense que je serais : « Seule on va plus vite, ensemble on va plus loin ! ». Car ce qui m’anime au quotidien, c’est l’intelligence collective, le travail collaboratif, tout ce qui touche au co-développement. Je cherche toujours à voir comment on peut fédérer des énergies, car l’une de mes croyances profondes, c’est que c’est comme ça qu’on progresse le plus et qu’on a les plus grandes satisfactions au travail.
- Si vous étiez un hashtag ?
J’en donnerais deux : #management & bienveillance. Là aussi, ça fait partie de ce que j’essaie d’insuffler au quotidien : l’accompagnement, le développement et l’animation des équipes dans un esprit de bienveillance.
- Si vous étiez un projet RH ?
Ma préférence irait vers un projet innovant d’adaptive learning. Parce qu’ aujourd’hui, je crois qu’on a la chance d’avoir des outils qui permettent d’essayer de créer des parcours qui sont adaptés aux enjeux et aux besoins de chacun, en lien avec leur propre fonctionnement et leur profil d’apprenant. Cela permet d’arriver à personnaliser ce qu’on peut leur proposer pour toujours leur permettre de développer leurs compétences et d’obtenir ainsi de plus en plus de satisfaction dans ce qu’ils font.
Si vous étiez ministre du travail, quelles mesures phares mettriez-vous en place ?
C’est très ambitieux ! Et puis j’aurais tellement de choses à faire, je crois qu’il me faudrait plusieurs mandats ! Mais je crois qu’une de mes priorités, ce serait d’arriver à réenchanter le dialogue social. Et pas seulement entre les représentants du personnels et les employeurs, vraiment le dialogue social au sens le plus noble du terme, pour que le fonctionnement interne d’une structure soit vraiment à l’écoute de chacun, des besoins de chacun, pour améliorer le niveau de satisfaction des collaborateurs avec pour conséquence, de meilleurs résultats et une meilleure performance. C’est vraiment de mon point de vue, à travers la Qualité de Vie au Travail, et à travers le fait que chacun soit à la bonne place et bien au quotidien qu’on obtient les performances les plus importantes. Donc à travers ça, il y aurait vraiment beaucoup de choses à faire en terme de dialogue social mais aussi en terme de valorisation, de développement des talents, et d’accompagnement des managers : priorité absolue !
Il faudrait que les employeurs aient des critères de résultats qui soient autant de critères orientés sur la RSE, la satisfaction des collaborateurs et la Qualité de Vie au Travail que sur du résultat financier.
Si décidRH était LE club idéal, il serait…
extrêmement ouvert, à de nombreuses personnalités qui viendraient partager leurs expériences en matière de richesses humaines, parce que c’est le sujet qui m’intéresse, c’est ma passion ! Il s’inscrirait toujours dans cet objectif de partager les idées, des pratiques, des innovations permettant une valorisation des hommes, des femmes, des compétences par la bienveillance et la confiance.
Ce qui m’a fait rejoindre décidRH il y a très longtemps maintenant, même si je suis membre du COPIL depuis très peu de temps, ça été vraiment sa devise : Les RH, c’est un sujet trop sérieux pour être confié à des gens tristes ! Et donc d’échanger très régulièrement sous des formats divers et variés avec des pairs permet des temps de respiration, sans se prendre au sérieux. C’est vraiment ce qui m’intéresse dans ce Club et ce qui fait que pour moi, c’est un club idéal !
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