La Semaine pour l’emploi des personnes handicapées, devenue depuis l’an dernier Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées (SEEPH), vient de fêter courant Novembre sa 20ème édition.
Comme à son habitude, Adesidées a accompagné ses clients dans la déclinaison de leurs communications handicap, sous une forme humoristique, parfois décalée, mais toujours porteuse de SENS auprès de l’ensemble des collaborateurs.
Dans une société ou l’image est devenue fondamentale, nous avons opté pour une communication dynamique, visuelle, et ludico-apprenante.
Au travers de courts films d’animations, nous avons abordé tout au long de la semaine différentes problématiques liées au handicap. Ces films, accompagnés de quiz et de documents de référence, ont apporté un nouvel éclairage sur les situations de handicap et, nous l’espérons, amorcé un changement de regard, seul véritable moteur de l’inclusion réussie de toutes les différences.
Dubitatifs? laissez-vous embarquer dans NOTRE vision du handicap en entreprise!
Des ateliers de sensibilisation ont été mis en place un peu partout en France, autour de sujets tels que les croyances toxiques, les troubles en dys (dyslexie, dysphasie…)… avec comme ligne directrice de réfléchir à ses propres représentations du handicap, pour aller au-delà des idées reçues !
Beaucoup d’émotions dans ces ateliers, de belles et riches journées!
En matière de communication sur le handicap, la notion de SENS va devenir fondamentale dans les années à venir : les entreprises vont devoir apprendre à faire MIEUX, avec MOINS !
A l’occasion du lancement de la SEEPH le 14 Novembre dernier, Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat en charge des personnes handicapées, a déclaré : « On voit bien que l’on arrive au bout du bout et qu’il va falloir réfléchir à un nouveau mode de financement. »
Ce « bout du bout », c’est le mode de fonctionnement de l’Agefiph (entreprises privées) et du Fiphfp (fonction publique), les deux fonds dédiés à l’emploi des travailleurs handicapés. La situation est la suivante, mathématiquement insoluble : plus les entreprises et collectivités embauchent de travailleurs handicapés, moins elles versent de contributions. Et moins elles versent de contributions, plus le budget de ces deux fonds se réduit. Et plus leur budget se réduit, moins il y a de moyens pour accompagner les travailleurs handicapés en poste, alors qu’ils s’avèrent, en toute logique, de plus en plus nombreux. « Cet effet ciseau menace le fonctionnement des fonds, expliquait en octobre 2016, Anne Balthazar, présidente de l’Agefiph, puisque les dépenses sont supérieures aux recettes». D’autant que des ponctions ont été opérées dans les réserves pour financer, notamment, les contrats aidés ; un tarissement prématuré de plusieurs dizaines de millions d’euros. Dans ces conditions, le président du Fiphfp, André Montané, estime la survie de ce fonds « à 3 ou 4 ans maximum ».
Brice Minati, expert Handicap chez Adesidees.